Notre expertise, nos solutions
Le recyclage des matériaux de déconstruction
YPREMA est une PME indépendante dont l’activité à son origine permet de palier au déficit de matériaux de construction en région parisienne.
La société YPREMA se positionne en Leader dans la transformation des matériaux de déconstruction, des mâchefers d’incinération et des terres inertes.
Elle les sélectionne, les valorise, les recycle et livre un produit fini aux entreprises de travaux publics.
Ce savoir-faire permet à YPREMA de proposer des solutions d’avenir tout en innovant, dans le cadre de l’économie circulaire.
Des solutions innovantes
Les déchets des uns sont les ressources des autres !
L’écologie industrielle s’appuie sur l’étude des écosystèmes naturels, qui sont basés sur le cycle de la matière.
A contrario, un système industriel « classique » est linéaire et comporte des entrées de matières premières et des sorties de déchets.
L’écologie industrielle est née de l’application du principe des écosystèmes naturels aux systèmes industriels « classiques ».
L’idée sous-jacente est qu’une grande partie des déchets produits par une entreprise peut être réutilisée par d’autres entreprises comme matières premières : la boucle est de ce fait refermée.
L'obtention du statut de produit
La directive européenne cadre Déchets de 2008 (modifiée en 2018) transposée en droit français par l’ordonnance du 17 décembre 2010 et la loi dite AGEC* du 10 février 2020 sont les fondements d’une société européenne du recyclage. Actualisée suite à l’ordonnance du 30 juillet 2020 cette plaquette est un mode d’emploi vers une sortie du statut de déchet.
Le Code de l’environnement définit les termes « déchet » et « recyclage », fixe la hiérarchisation des modes de traitement, l’objectif de 70% de recyclage des déchets du BTP atteint en 2020 et précise les 4 critères permettant à un déchet d’obtenir le statut de produit.
Plaquette expliquative - 2020
Obtention du statut de déchet
La qualité YPREMA
Notre enjeu : Fournir des produits de même qualité que les matériaux naturels
Fournir des produits finis issus de matières premières secondaires qui respectent les mêmes normes de qualité que les produits issus de matières premières primaires est un enjeu majeur pour YPREMA. Nos clients doivent être assurés de travailler avec les meilleurs matériaux et les utilisateurs des infrastructures doivent avoir les mêmes garanties qu’avec des matériaux naturels.
Notre réponse
Afin de démontrer en toute transparence la qualité de ses produits, YPREMA est certifiée ISO 9001 depuis 1999 sur tous ses sites de production et sur l’ensemble de ses produits.
Pour nous assurer de la qualité de nos produits, notre laboratoire interne réalise des tests quotidiens (teneurs en sulfates et en eau, tests de lixiviation) aussi bien en amont sur les matériaux entrants qu’en aval sur les produits finis.
La recherche et le développement nous permettent également de mieux comprendre les propriétés de nos matériaux. Aujourd’hui, 3 % de notre chiffre d’affaires est consacré à ces disciplines.
Pour garantir une qualité optimale, les matériaux YPREMA disposent d’une assurance responsabilité professionnelle fabricant.
Nos exigences pour garantir la qualité de nos produits
En amont, les produits reçus sont rigoureusement pré-triés. Nous n’acceptons sur nos sites de recyclage de béton que les dallages minces, les parpaings, les planchers béton, les tuiles et briques, les bordures de trottoirs, les produits de voirie et les enrobés bitumineux. Le plâtre, le plastique, le bois, l’amiante lié ou encore les matériaux isolants sont systématiquement refusés.
Nous soulignons à cet égard l’importance de la déconstruction plutôt que la démolition des chantiers
- Lors de la démolition d’un bâtiment, les matériaux sont mélangés (le béton avec le plâtre, le verre, le bois, la peinture, etc.). Il est alors impossible de les réutiliser ou de les recycler et ils sont donc envoyés en Installation de Stockage des Déchets Non Dangereux (ISDND).
- Au contraire, lors de la déconstruction, les différents matériaux sont séparés et peuvent être réutilisés. Le tri permet d’envoyer vers chacune des filières spécialisées le type de matériau qu’elle recycle. Le béton en particulier est séparé des autres éléments et peut alors être accepté sur les sites de recyclage d’YPREMA.
Une recherche et des contrôles permanents
Les investissements permanents d’YPREMA en recherche et développement permettent de fournir les produits les plus performants à ses clients. Des solutions sur mesure sont proposées dans l’objectif d’une totale satisfaction.
Par ailleurs, plus proches des villes (donc des chantiers) que les carrières ou les ISDI, nos sites participent à la réduction du transport routier tout en proposant d’autres alternatives comme le rail ou le fluvial.
Les objectifs et enjeux
Les granulats constituent aujourd’hui la matière première la plus consommée après l’eau, avec en moyenne 7 tonnes de matériaux consommés par habitant et par an.
Or, la région parisienne connaît depuis plusieurs années un déficit en matériaux de construction, avec un besoin de 30 millions de tonnes par an alors que les carrières franciliennes ne peuvent produire que 14 millions de tonnes.
Dans ce contexte de déficit, les contraintes d’urbanisme et les contraintes réglementaires visant la protection de l’environnement limitent les possibilités d’ouverture de nouvelles carrières et ainsi la disponibilité des ressources naturelles.
L’épuisement des capacités de stockage des terres :
Alors que le Grand Paris Express va générer plus de 60 millions de tonnes de déblais
supplémentaires, les capacités annuelles de stockage de ces matériaux vont donc parallèlement s’épuiser. YPREMA est et sera de ce fait de plus en plus sollicitée pour
réceptionner des terres inertes.
Dans ce cadre, le recyclage des déchets de chantiers de déconstruction (routes, bâtiments, ouvrages d’art, terres) tel que mis en oeuvre par YPREMA permet donc de limiter le recours aux ressources naturelles, tandis que la proximité de ses sites de recyclage permet de réduire les distances de transport.
Les enjeux sociaux
La signature de la Charte de la Diversité par les dirigeants d’YPREMA en 2006 montre notre engagement à garantir la promotion et le respect de la diversité dans nos effectifs et à lutter contre toute forme de discrimination. YPREMA est en particulier fière de la diversité des origines de ses salariés.
Les femmes, les jeunes, et les personnes en fin de carrière ont été identifiées par YPREMA comme populations prioritaires. Des actions les concernant sont donc majoritairement mises en place : l’intégration de femmes à des postes opérationnels, le bilan retraite pour tout employé de plus de 45 ans, l’emploi de jeunes sans diplôme ou en difficulté, les contrats de génération, une charte de la laïcité.
Contrats de génération. Pour conforter son engagement en faveur de l’intégration des jeunes dans la vie active, YPREMA a décidé de mettre en place dès 2013, des contrats de génération. En associant un jeune de moins de 26 ans et un senior de plus de 55 ans, YPREMA permet aux jeunes d’entrer dans la vie active et de bénéficier de l’expérience du senior et à celui-ci de réduire son temps de travail en passant à 4 jours par semaine.
De même, YPREMA anticipe, depuis 1997, l’aménagement des fins de carrières et le transfert de savoir. Ainsi, en complément de la semaine de 4 jours, YPREMA réduit le temps de travail à 3 jours avec maintien du salaire, pour tous les salariés, 6 mois avant leur départ en retraite.
La qualité de notre travail dépend d’abord de la motivation de nos salariés. Dans cette optique, nous leur offrons divers avantages afin qu’ils se sentent au mieux chez YPREMA.
Nous proposons à nos salariés d’adapter leurs conditions de travail : la semaine de 35 heures sur quatre jours est proposée à l’ensemble du personnel d’exploitation afin de prévenir la pénibilité au travail.
Les conditions de rémunération sont également avantageuses : nous proposons à nos salariés un intéressement et un plan d’épargne entreprise depuis 1992, complétés en 1999 par un accord de participation.
D’autres avantages sont proposés par le Comité d’Entreprise (primes mariage ou naissance, contribution annuelle loisirs) et par les organismes d’aide.
Nous réalisons un entretien professionnel annuel (EPA) pour tous les employés depuis 1999. Au cours de cet entretien, nous identifions avec le salarié ses besoins en compétences et ses possibilités d’évolution. Le salarié est ainsi acteur et moteur de sa formation et de son évolution.
La polycompétence et l’évolution interne sont fortement promues chez YPREMA : les chefs de centrale sont exclusivement formés en interne. De plus, il existe des possibilités de mobilité transversale pour les salariés qui le souhaitent.
La formation est indispensable à plusieurs niveaux : la motivation, l’adaptation au poste de travail, la qualité des tâches effectuées. La Direction incite fortement les salariés à la formation. Au cours de l’entretien professionnel annuel conduit avec chaque salarié, les souhaits de formation sont recensés et font l’objet d’un plan de formation. Les besoins de formation sont également identifiés via le logiciel de gestion des compétences Pilotis mis en place en 2007. La part de la masse salariale consacrée à la formation est supérieure à l’obligation légale, avec une moyenne de 4 % (p. 41) de la masse salariale.
La prévention en matière de santé et le bien être des salariés passe aussi par leur capacité à pouvoir accéder aux soins médicaux. Or l’obligation pour les employeurs de proposer une mutuelle collective à chaque collaborateur n’est entrée en vigueur qu’au 1er janvier 2016. Depuis sa création, YPREMA offre à tous les salariés, quelque soit leur statut, une mutuelle collective dont 50% de la cotisation est prise en charge par l’entreprise. Outre la prise en charge des frais médicaux, la mutuelle permet aux salariés d’YPREMA de bénéficier du tiers payant dès que cela est possible et d’éviter ainsi d’avancer le coût des soins médicaux. La mutuelle fait partie pour YPREMA du système de rémunération globale de ses salariés.
À l’heure où les entreprises se demandent comment répondre à leur obligation de prévenir les risques d’exposition à la pénibilité, YPREMA est sereine.
Pour les facteurs à prendre en compte au 1er janvier 2015, un seul facteur : le travail répétitif. Il peut concerner certains salariés d’YPREMA : 3 salariés maximum sur 100, occupant un poste de pilote d’installation sur les sites de recyclage de béton (poste avec une activité partielle de tri).
Pour les facteurs de pénibilité à prévenir à partir de 2016, ceux qui sont susceptibles de concerner YPREMA sont déjà pris en compte et les solutions ont été apportées.
YPREMA considère qu’il est normal, au XXI e siècle de lutter contre l’exposition à des risques professionnels et continue d’étudier les meilleures solutions pour améliorer les conditions de travail du poste de pilote d’installation.
Les enjeux environnementaux
Le coeur d’activité d’YPREMA permet de réduire l’utilisation de matières premières non renouvelables et la production de déchets inertes. Promouvoir l’utilisation des matériaux recyclés sur les chantiers routiers auprès des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’oeuvre constitue donc un enjeu majeur, nécessaire pour l’entreprise, et positif pour l’environnement. Aujourd’hui, si l’évolution de la réglementation se fait en faveur des activités d’YPREMA, le travail de sensibilisation est encore important afin de faire reconnaître l’intérêt et la qualité des matériaux recyclés auprès de tous les acteurs du BTP.
Par la proximité de nos sites, YPREMA participe à la réduction du transport
routier en limitant les distances parcourues : nos centres sont plus proches des villes, et donc des chantiers, que les carrières ou les ISDI.
Nos activités génèrent néanmoins du trafic. Conscients des problématiques
d’émissions de gaz à effet de serre, de bruit et d’encombrements que ce trafic routier produit, nous nous engageons dans sa diminution.
Transport fluvial :
Sur les sites de Lagny-sur-Marne (77), Bonneuil-sur-Marne (94) et Gennevilliers (92), nous promouvons le transport fluvial. Les quais ont ainsi été aménagés pour permettre ce mode de transport et la voie fluviale est privilégiée lorsqu’elle est possible. Par exemple, le chantier réalisé dans le cadre du réaménagement du Port de Gennevilliers a utilisé ce mode de transport pour les enlèvements de démolition des anciennes berges en béton et les approvisionnements en remblais.
Diminution du trafic routier :
• Proximité des sites : nos implantations sont proches des sites de construction et de déconstruction, ce qui permet de réduire les distances de transport des matériaux et donc le trafic routier.
• Optimisation du double fret : nous limitons au maximum les trajets à vide. Il est ainsi devenu classique pour les camions de décharger des matériaux d’un chantier de déconstruction et de repartir vers le même chantier avec de l’URBASOL.
• Optimisation des trajets : la flotte routière est équipée de système GPRS qui optimise les distances parcourues, l’enchaînement des livraisons, les temps d’attente et les trajets à vide.
• Utilisation de la visioconférence.
L’une des problématiques majeures pour YPREMA et ses parties prenantes, en particulier les salariés et les riverains, est la gestion des nuisances sonores et des poussières.
Afin d’améliorer les conditions de travail et le confort des riverains, plusieurs actions ont été mises en place telles que :
• le capotage, l’arrosage et le bâchage des camions, afin de limiter l’envol de poussières par temps sec,
• l’utilisation du « cri du lynx » sur les engins de chantier, moins bruyant que le bip de recul classique,
• l’optimisation de l’organisation du site afin de faire écran au bruit,
• plénum soufflant,
• canon à brumisation.
Des mesures de bruit et de poussières sont réalisées tous les deux ans sur chaque site par un prestataire indépendant. Ces mesures sont réalisées aux points critiques du site (par exemple au niveau des installations) et en limite de propriété, en particulier du côté des riverains.
Toutes les dernières mesures effectuées montrent que les limites réglementaires en limite de propriété sont respectées, même aux points les plus exposés.
Des études paysagères sont réalisées en amont sur l’ensemble des sites lors de leur conception – comme sur le site de Massy 2 (91) ou lors de leur réaménagement Gennevilliers (92) – par des cabinets externes ou des architectes paysagistes afin de les intégrer au mieux dans leur environnement. Chaque site présente un contexte spécifique qu’il convient d’étudier afin de proposer des aménagements paysagers adaptés.
YPREMA participe à la valorisation des déchets de chantier produits par les entreprises du BTP en les recyclant. Elle produit ou transfère cependant elle-même divers types de déchets.
Afin de réduire au maximum l’impact de ces déchets, les sites d’YPREMA ont mis en place un tri systématique. La ferraille, principal déchet issu du refus de tri, est isolée et vendue à des ferrailleurs pour recyclage. Les terres inertes non transformées en URBASOL sont envoyées en ISDI. Les déchets de maintenance sont envoyés vers les filières d’élimination spécialisées. Certains déchets spécifiques, tels les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ou les papiers confidentiels sont centralisés au siège pour être éliminés de façon adéquate.
Afin d’optimiser les consommations de ressources, ainsi que notre impact sur le changement climatique, nous nous sommes fixés comme objectif de suivre mensuellement nos consommations d’eau et d’énergie.
Les principales actions mises en place dans cette optique sont :
• la réutilisation des eaux de bassin pour l’aspersion des pistes et des stocks,
• la mise en place de panneaux solaires, afin d’utiliser des énergies alternatives propres,
• la construction de bâtiments HQE sur les nouvelles constructions
La Charte Sable en Seine de Port de Paris constitue elle aussi un outil de management dont l’objectif est d’optimiser l’intégration paysagère et environnementale des installations portuaires en Île-de-France.
Cette Charte vise une amélioration continue de l’intégration urbaine, architecturale et paysagère des sites sur les installations portuaires.
Les trois sites fluviaux, Lagny-sur-Marne (77), Bonneuil-sur-Marne (94) et Gennevilliers (92) sont certifiés Charte Sable en Seine.
Les enjeux économiques
Une des problématiques principales de notre activité est le décalage temporel entre les chantiers de déconstruction fournissant nos matières premières et les chantiers de construction utilisant nos produits finis. Optimiser la gestion des stocks, en arbitrant les flux entrants de matériaux issus de la déconstruction et les flux sortants de produits finis constitue donc un point crucial de la logistique.
Afin de gérer les stocks de manière optimale, de proposer un service de proximité aux collectivités et de réduire les trajets, notre place est en milieu urbain. Il s’agit pour YPREMA d’un enjeu majeur puisqu’il conditionne la rentabilité et la pérennité de notre activité, les coûts de transport devenant trop élevés. Notre objectif est d’implanter de nouveaux sites « Points de vente » afin d’accroître notre offre et de réduire encore les distances de transports.
Les Points de vente de Bonneuil-sur-Marne (94) et Mitry-Mory (77) permettent le transit des déconstructions du BTP vers les sites de recyclage et la vente des matériaux recyclés.
La qualité de nos produits est la clef de notre succès et notre priorité. Ceci nous permet aujourd’hui de proposer à nos clients des produits finis issus du recyclage de même qualité que ceux issus de matières premières naturelles, condition sine qua none à la pérennité de notre activité. Il convient de préciser qu’au vu du déficit de matériaux en région parisienne, notre activité apparaît comme complémentaire et non concurrente des activités de carrières.
Les enjeux sociétaux
Des partenariats ont été établis dans toutes les villes d’implantation d’YPREMA avec différents clubs sportifs.
Ces partenariats nous permettent de nous intégrer à la vie locale dans chacune de nos villes d’implantation. Ces associations constituent également un vivier de candidats pour le
recrutement.
Notre partenariat avec l’association Le Chêne (94) est une démonstration de notre engagement dans l’économie sociale et solidaire
Les bénéfices
Les activités d’YPREMA permettent d’éviter des impacts environnementaux qui se produiraient dans un schéma industriel classique : transport routier (avec nuisances et émissions de CO2 liées), consommation de matières premières, production de déchets…
Si YPREMA n'existait pas...
Acheminement des matériaux
Acheminement de déchets
Augmentation des émissions de CO2
Graves naturelles
Recours à l’utilisation des matières premières
Quantité de déchets
Augmentation des émissions de CO2
Autant d’impacts qui sont évités grâce aux activités d’YPREMA !